Le lâcher - prise

Publié le par Nathalie

Le lâcher - prise

Le mot est lancé ! Celui - là même qui fait couler tant d'encre. La quête du Graal.

Nous voulons tous lâcher - prise mais comment faire ? Faire vraiment ?

Si pour vous, il s'agit d'abandonner, de renoncer, de passer à autre chose, de minimiser alors logique que vous n'ayez guère envie de lâcher - prise.

Prenons les choses par leur point de vue opposé : le contraire de lâcher - prise serait contrôler, résister. Donc ça y est, vous savez maintenant ce qu'il convient de ne plus faire pour lâcher - prise.

La difficulté du lâcher - prise, c'est qu'elle est le tiraillement qui jaillit entre les peurs et la confiance. Car lâcher -prise, c'est avoir effectivement confiance en la vie et d'abord en soi. Accepter que ce qui est là est juste pour soi à ce moment. Etre sûr que l'on peut y faire face.

Etre juste ne veut pas dire parfait, comme on l'entend souvent. Juste est ce qu'il y a de mieux pour me faire grandir, là maintenant où j'en suis.

Admettre que refuser de lâcher résulte du sentiment que quelque chose nous échappe ou va nous échapper.

Cela signifie t-il, pour autant, ne plus rien faire ? Non, il s'agit de poser les actions - en notre pouvoir - justes, appropriées et inspirées. J'aime Deepak Chopra qui parle d'un engagement détaché. Matière à réflexion que ces 2 mots attachés, non ? Tiens, prenons la parabole d'un oiseau qui est l'illustration du lâcher. Il agit en battant des ailes puis il se laisse planer, prendre en charge par la direction du vent et il redonne un coup d'ailes, etc... La fluidité en fait.

Bien sûr, il y a des situations où l'action juste est justement de ne rien faire. Car plus rien ne réside en notre pouvoir. Car cela appartient à l'autre. Il convient alors d'entamer un processus de deuil.

J'entends certains préciser que justement ils ne sont pas des oiseaux et qu'en tant qu'êtres humains, il y a d'autres enjeux. Des enjeux ? Etes - vous sûrs ? C'est peut - être bien là une des clés : les enjeux que nous plaçons dans telle ou telle situation, le poids, la pression que nous y mettons. Qu'y a t-il derrière ces enjeux souvent paravents de façade ? A nouveau de la peur. De l'insécurité. Derrière la difficulté à lâcher - prise se cache souvent un besoin de sécurité tout simplement. Et si vous alliez alors à la rencontre de cette part en vous pour l'entendre, l'accepter, la réconforter ?

Le hic avec le manque de lâcher - prise, c'est que l'on multiplie ses chances de passer à côté des autres opportunités, des ouvertures qui se présentent à nous. Nous sommes tellement tendus, là à tenir bon que nous ne voyons pas la magie se présenter juste à côté. Parfois même, la crispation est si intense que nous lui permettons même pas d'émerger. D'autant que tout ce à quoi on résiste persiste...

Il y a des dizaines d'outils pour lâcher prise, de la méthode Sedona à la pleine conscience. Pour ma part, le "remède" le plus puissant tient dans la confiance absolue, inébranlable que l'on met en soi et en la vie. Et cela est d'abord un choix. Et c'est une experte Es contrôle qui vous en parle :) A tel point qu'un jour, mes Guides m'ont demandé d'aller au - delà du lâcher - prise. Aller dans l'Abandon. Rien à voir avec abandonner. "Nous pourrions te dire de tenir bon mais il n'y a pas plus rien à tenir. Il y a à lâcher, à t'abandonner dans cette confiance détachée". Voilà ce qui arrive quand on n'écoute pas, résiste, le défi se fait plus grand, la leçon plus vaste...

Vous pouvez aussi retrouver un autre de mes billets sur le lâcher - prise ici ou un sur la vague émotionnelle là

Extrait de ma chronique radio dans mon émission "Et si ona allait bien ?"...

Publié dans Mes Apartés

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